Chaque individu constitue un système dynamique en équilibre régi par un couple adaptation-compensation :
Vis à vis des contraintes internes :
- Etat physique.
- Etat psycho-émotionnel.
Vis à vis des contraintes externes :
- La pesanteur.
- La mobilité active ou passive.
- Vis à vis des contraintes sociales et environnementales.
1) Structure et fonction.
La structure gouverne la fonction et la fonction gouverne la structure.
La structure et la fonction sont interactives et marchent main dans la main.
Ce qui les réunit est le mouvement.
il y a interrelation entre la structure et les fonctions, inversement, les fonctions déréglées modifient la structure. La maladie ne peut se développer si la structure est harmonieuse.
l’élément majeur de l’harmonie du corps est représenté par l’ensemble muscle et squelette : la fonction motrice.
Toutes les fonctions viscérales sont au service de cette fonction motrice. les dysfonctions constatées au niveau de l’appareil moteur sont en rapport direct ou indirect avec l’ensemble du corps par l’intermédiaire de connexions nerveuses anatomiques et physiologiques ainsi que par la circulation des éléments fluides.
Leur désorganisation peut créer la maladie ou l’entretenir.
l’ostéopathe remet en ordre les pièces du puzzle qui ne sont plus ajustées : leur réajustement permet de faire disparaître la maladie et de redonner la santé.
« Le mouvement c’est la vie ».(Andrew Taylor Still)
2) Les forces d’auto guérison du corps
Le deuxième principe ostéopathique est base sur les forces d’auto-guérison du corps.
L’homme est animé par le souffle de vie. L’homéostasie (auto-équilibrage) et l’unicité du corps dépendent de cette force inhérente. L’ostéopathe guide et fait confiance aux forces naturelles du corps pour vaincre les maladies.
Le corps a les moyens d’autoguérison.
La nature à le pouvoir de rétablir spontanément la santé et maintenir la guérison. Il détient en lui-même tout les moyens nécessaires pour éliminer ou endiguer les maladies. Il est impératif que ces moyens soient libres de fonctionner afin que l’élimination des déchets et la nutrition cellulaire puissent s’effectuer normalement.
il est nécessaire d’analyser les facteurs responsables de l’état de maladie afin de comprendre ce qui s’est passé et pouvoir ainsi rassembler nos moyens de défense au service de la nature qui fera le reste.
3) Le corps en tant qu’unité.
L’ostéopathie considère l’homme comme une unité, une entité indivisible.
La vision ostéopathique est une vision globale de l’organisme, résolument holistique.
Le corps humain a la faculté de retrouver son équilibre (physique, biochimique, mental…), dans le sens de l’homéostasie, c’est à dire pour le corps de maintenir toutes ses composantes physiologiques à des valeurs stables.
Les différentes parties du corps ont une interaction les unes avec les autres. Elles ont en elle des systèmes d’organisation complexes qui forment cependant un tout.
Le but de l’ostéopathe est de retrouver la cause de la maladie dans ce tout, c’est à dire l’organisme, qui fonctionne comme un tout malade.
l’ostéopathe mène donc l’enquête : il faut retrouver le premier symptôme, la lésion primaire.
« Le tout dépasse la somme des parties, le corps et ‘esprit sont unis ». (Andrew Taylor Still)
4) La règle de l’artère est absolue.
L’unité du corps s’organise autour du sang, substance commune à tous les tissus.
La rencontre du sang et des fascias a lieu sous le contrôle du système nerveux dans la philosophie ostéopathique.
la libre circulation du sang au niveau de l’artère et de la veine et celle de la lymphe est nécessaire pour éviter les stases et l’accumulation des toxines.
Par exemple, une hyper-tonicité musculaire, une contracture violente, immobilise la structure concernée et provoque une stase et une accumulation de toxines.
L’ostéopathe tentera de rétablir le mouvement et la circulation des liquides.
5) le patient et non la maladie qui est au centre de l’attention de l’ostéopathe.
C’est le patient et non la maladie qui est au centre de l’attention de l’ostéopathe.
Le diagnostic ostéopathique est plutôt axe sur la nature du malade et son comportement fonctionnel. L’ostéopathe doit comprendre en premier la fonction globale d’un corps et les efforts d’adaptation qui lui permettent de survivre.