1) La somatisation :
La médecine moderne valide la notion de somatisation qui représente plus de 80 % de nos maux. On a démontré qu’un choc émotionnel pouvait effondrer nos systèmes de défense.
On ne peut donc seulement s’intéresser qu’aux tissus qu’ils soient musculaires, osseux, nerveux ou viscéraux.
Un signal émotionnel fort peut déclencher une somatisation qui est la traduction d’une émotion sur le corps.
Nous avons tous nos zones de fractures privilégiées.
Pour certains le dos, d’autres l’épaule ou le genou…
L’expression « j’en ai plein le dos » prends parfois tout son sens…
On ne peut traiter la structure sans lever la pression émotionnelle.
Toute pression émotionnelle engendre toujours une pression mécanique.
2) La lésion primaire :
Voici pourquoi, sur un même terrain génétique un individu exprimera la maladie alors qu’un autre restera en bonne santé.
Platon (-428, -348) écrivait déjà qu’il serait folie de guérir le corps sans guérir l’esprit. Cette vision ancienne du monde est celle de l’ostéopathie, médecine holistique qui prends l’être humain dans sa totalité et pour qui le corps et l’esprit ne font qu’un.
Le principe ostéopathique d’auto-guérison du corps consiste à retrouver la cause et le point de départ de la perturbation, la fameuse lésion primaire, afin de restaurer le bon fonctionnement du système.