
légende : anti inflammatoires indications contre-indications
Anti-inflammatoires : comment et pourquoi les utiliser, indications et contre-indications
Définition des anti-inflammatoires
Les anti-inflammatoires sont des substances médicamenteuses destinées à réduire ou à supprimer les réactions inflammatoires de l’organisme. L’inflammation est une réponse naturelle du corps face à une agression (infection, traumatisme, allergie, etc.), se manifestant par des symptômes tels que la douleur, la chaleur, le gonflement et la rougeur.
Catégories des anti-inflammatoires
Les anti-inflammatoires se divisent en deux grandes catégories :
- Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)
- Ils bloquent la production des prostaglandines, des substances impliquées dans la réaction inflammatoire.
- Exemples : ibuprofène, aspirine, diclofénac, kétoprofène.
- Anti-inflammatoires stéroïdiens (corticostéroïdes)
- Ils sont dérivés du cortisol, une hormone naturelle produite par les glandes surrénales. Ils agissent en inhibant la réponse immunitaire.
- Exemples : prednisone, dexaméthasone, hydrocortisone.
Comment et pourquoi les utiliser ?
Les anti-inflammatoires sont prescrits dans diverses situations pour :
- Réduire la douleur (par exemple, maux de tête, douleurs articulaires).
- Lutter contre l’inflammation (arthrite, tendinite, bursite).
- Diminuer la fièvre (antipyrétique).
- Gérer des réactions allergiques graves (urticaire, choc anaphylactique).
- Prévenir ou traiter certaines maladies auto-immunes (lupus, polyarthrite rhumatoïde).
Ils peuvent être administrés sous différentes formes :
- Orale : comprimés, gélules.
- Locale : crèmes, gels, collyres.
- Injectable : pour des cas plus graves.
Indications
- Maladies inflammatoires chroniques (arthrose, spondylarthrite ankylosante).
- Infections virales ou bactériennes (fièvre, douleurs).
- Traumatismes légers (entorses, contusions).
- Réactions allergiques (eczéma, rhinite).
Contre-indications
L’utilisation des anti-inflammatoires doit être évitée dans certaines situations :
- AINS :
- Ulcères gastro-intestinaux actifs.
- Antécédents d’hémorragies digestives.
- Insuffisance rénale ou hépatique sévère.
- Grossesse (surtout au 3e trimestre).
- Corticostéroïdes :
- Infections non contrôlées (risque d’aggravation).
- Ostéoporose sévère.
- Diabète mal équilibré.
Précautions d’emploi
- Toujours respecter la posologie prescrite.
- Associer un protecteur gastrique en cas de traitement prolongé (pour les AINS).
- Éviter l’automédication, surtout pour les corticostéroïdes, en raison des effets secondaires graves possibles (immunosuppression, troubles hormonaux).
En cas de doute, il est essentiel de consulter un professionnel de santé pour évaluer la nécessité et la sécurité de l’utilisation d’un anti-inflammatoire.